Marine Alili, Schneider Electric : « La performance humaine est un levier puissant de la performance globale de l’entreprise »
Qu’est-ce qui a amené le groupe Schneider Electric à intégrer le groupe d’échange sur la performance humaine ?
Marine Alili : Le groupe Schneider Electric est membre de l’Icsi depuis 2016, et nous trouvons régulièrement auprès de l’association et des membres de la communauté des idées et des réflexions qui viennent nourrir la politique de sécurité que nous avons structurée à l’échelle du groupe depuis des années. Le thème de la performance humaine fait écho à la stratégie que le groupe Schneider Electric est en train de définir et aux axes d’amélioration que nous souhaitons développer. Nous avons déjà travaillé sur la partie organisationnelle et sur les facteurs humains, mais nous souhaitons aller plus loin. L’implication dans ce groupe d’échange constitue l’opportunité de bénéficier de l’expertise de l’Icsi, qui explore ce sujet depuis longtemps déjà, et de contribuer à l’avancée de la réflexion collective. Le fait de se mettre autour de la table avec des profils d’horizons très différents, d’avoir cette ouverture d’esprit sur la totalité de la profession, avec des groupes du CAC 40, des entreprises plus petites, des acteurs publics, des professionnels du monde de la santé, est très enrichissant. Chacun peut bénéficier des pratiques des uns et des autres, et nous chercherons à nous accorder sur une direction qui profitera à tous.
Comment le travail s’organise-t-il au sein du groupe d’échange ?
Marine Alili : L’Icsi apporte un cadre, qui est un facilitateur de discussion, au sein duquel la liberté de parole et le respect de la confidentialité sont totales. Chacun se met à l’écoute et partage ses propres pratiques en interne. Sur la base de ce partage d’expérience et de ces échanges d’informations, nous commençons à voir se dessiner une architecture de ce que pourrait être le chemin de la vraie performance humaine en sécurité. Les différents sujets sont travaillés dans des sous-groupes, qui ensuite présentent la synthèse de leurs réflexions à l’ensemble du groupe d’échange. L’objectif est de faire émerger les meilleures pratiques et d’en tirer les leçons, afin de pouvoir les utiliser dans nos organisations et de les mettre à la disposition du public.
De votre côté, quelles sont vos attentes ?
Marine Alili : Au sein du groupe Schneider Electric, nous avons la conviction que le facteur humain est la clé de la performance, toute la question est de l’expliquer pour que cette idée devienne concrète pour tous les maillons de la chaîne. L’homme est au centre du business, et il n’y a pas lieu de faire une scission entre la performance humaine et la performance globale de l’entreprise. La manière dont on présente la performance doit tenir compte de cette réalité. C’est pour moi un axe fort à travailler dans le futur, et le groupe d’échange permet d’en prendre conscience, pour que chacun puisse se l’approprier.