La chance ou la malchance n’explique pas le déroulement des accidents
La culture fataliste repose sur la croyance qu'une partie de ce que nous faisons échappe à notre contrôle. Certaines équipes de travail pensent encore aujourd'hui que les incidents et accidents comportent une part de malchance.
Mais le fatalisme n’est pas favorable à la prévention. « On a eu de la chance », « ça devait arriver », ce genre d’expressions coupe souvent court à la recherche des causes profondes des situations. Cette culture fataliste est alors le terreau de déviances normalisées, de risques inacceptables finalement acceptés ou de situations de travail dégradées récurrentes.
Dans cette conviction, Philippe Balzer alerte sur les dangers de la culture de sécurité fataliste et explique que les accidents s'expliquent rationnellement. Il est donc possible d'agir pour les éviter.
Publication sous licence Creative Commons. Consultez les conditions de reproduction.