L’erreur humaine est une conséquence et non une cause
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'erreur humaine dans les grandes catastrophes. Il s’agit plutôt de considérer que les opérateurs de première ligne sont plus souvent les héritiers des défauts d’un système que les principaux instigateurs des accidents. Considérer l'erreur comme une conséquence ou le symptôme d'un dysfonctionnement permet de rechercher les causes profondes des événements, relevant notamment des facteurs organisationnels et humains.
Dans cette conviction, Myriam Promé incite tout un chacun à considérer l’erreur humaine comme le départ d’une investigation sur les causes d’un accident et non comme une finalité. Elle encourage à questionner plus profondément les situations de travail pour ouvrir de nouvelles perspectives en matière de prévention des risques.
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